AFFIRMER SA VOIX, C’EST AFFIRMER SA PLACE AU MONDE

VOIX TRACÉES

Quelle place la voix a-t-elle aujourd’hui pour les jeunes ? Quelle place donner à l’écoute, intérieure, intime, politique, sociale, amicale… Ce sont ces questions qui ont guidé le projet régional d’action culturelle du réseau art’ur invitant pour ce nouveau cycle la maison de production lyrique Angers Nantes Opéra (ANO)

Explorer la voix comme matière sonore et mode d’expression artistique… Faire se rencontrer l’univers d’artistes, celui de jeunes et celui de l’opéra grâce à des résidences au sein des lycées publics agricoles, c’est le pari relevé lors de ces 3 saisons 2019-2022. Aller plus loin et faire que ces résidences permettent, sur la durée, une expression nouvelle des lycéens, c’est l’invitation faite aux partenaires, à la communauté éducative et surtout aux jeunes.

Les chanteuses et chanteurs, créateurs et créatrices sonores, poètes électro- acoustiques, Blandine Brière, Benjamin Durand, Mathilde Clavier, Anne de Sterk, Cécile Favereau, Alain Merlet, Aude Rabillon et Laetitia Velma ont répondu à l’appel à projet mené en lien avec la DRAC Pays de la Loire dans le cadre de la convention Agriculture-Culture.

Ainsi a débuté en 2020 un cycle de 10 résidences artistiques autour du thème Voix Tracées ; aventure créative collective avec plus de 1 000 jeunes et 40 enseignants de dix lycées agricoles publics et huit artistes régionaux d’horizons divers en collaboration étroite avec des professionnels artisans du spectacle vivant par la voix, les costumes, les accessoires, les décors et les lumières, et les saisons lyriques d’Angers Nantes Opéra. Notons le récital Juste une histoire de Voix, fil rouge emblématique, créé et interprété dans chaque lycée par Marc Scoffoni, baryton en résidence à Angers Nantes Opéra accompagné à l’accordéon par Mélanie Brégant qui fit joyeusement dialoguer les cultures lyriques et les cultures actuelles.

Lors des médiations, semaines de création, rencontres, visites et répétitions, sorties au concert ou à l’opéra, il a été fait une part belle au collectif : ma voix et celle des autres, parmi et avec celle des autres, en lien avec la notion de chœur, chère à l’opéra. Ce collectif et ses voix mêlées résonneront longtemps en région, dans et hors les murs des lycées et de l’opéra, grâce aux expériences vécues lors des résidences.

Un temps de valorisation-clôture de ce projet d’action culturelle et d’éducation artistique s’est déroulé le 25 mai dernier au théâtre Graslin à Nantes en présence des jeunes, des collègues des 10 lycées, des artistes accueillis et des partenaires institutionnels, sans le soutien de qui ce projet n’aurait été possible, la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Région Pays de La Loire. Ce temps a été une belle occasion d’entendre les jeunes, les artistes, les collègues témoigner de la manière dont ils s’étaient emparés du thème Voix Tracées ; comment ils l’avaient décliné dans chaque lycée de manière singulière au travers de temps de pratique ou de médiation artistique… Agir en local dans une démarche et une conscience régionale.

Ce temps fut aussi l’occasion d’entendre en première mondiale l’oeuvre sonore commandée par le réseau et ANO à l’artiste sonore Aude Rabillon, trace artistique de vécus créatifs baptisée Voix Tracées.

Enfin cette valorisation-clôture s’est terminée par la présentation et la diffusion du livret Voix Tracées, édité par le réseau art’ur et Angers Nantes Opéra ; récits parcellaires des dix résidences menées dans ce projet régional d’actions culturelles de l’enseignement agricole public en Pays de la Loire.

Oui, nous croyons que l’art sert à émanciper, par sa capacité à interroger le réel de manière décalée, singulière, avec humour, jeu et parfois provocation… En cela l’art et les artistes nous aident à faire ce pas de côté, pour mieux nous permettre de comprendre le réel et d’y agir avec humanité…

Camille Rousseau et Thierry Cussonneau

coordonnateurs du projet Voix Tracées

Camille Rousseau : Responsable de l’action culturelle

Angers Nantes Opéra

Rousseau@smano.eu

Thierry Cussonneau : Enseignant – Animateur Education Socio Culturelle

Animateur du réseau art’ur Pays de la Loire

thierry.cussonneau@educagri.fr

Pour aller plus loin :

Réseau art’ur : wordpress VOIX TRACEES (avec des captations son ,videos…)

Angers Nantes Opéra : Lettre numérique Voix tracées

VOIX TRACEES en quelques chiffres

10 résidences d’artistes 8 artistes : chanteurs, musiciens, scénographes

Plus de 1000 jeunes lycéens,étudiants, apprentis

10 lycées agricoles publics des Pays de la Loire

40 spectacles d’opéra, visites des coulisses, rencontres d’artistes

8 valorisations dans les lycées et sur les territoires.

Entrer en création revendicative autour de la place de l’art, des artistes, dans notre société.

Parcours d’une classe de première STAV du Lycée Nature (85) dans le monde de la sérigraphie accompagné par le collectif McClane

A l’aide de l’école d’art de La Roche-sur-Yon et du collectif artistique McClane, une classe de première STAV se lance dans la fabrication d’affiches revendicatives

Autour de huit œuvres de l’artothèque, les ressentis, les références, les messages, les questionnements proposés par les artistes, des thématiques ont émergé au fil des observations, des discussions et des échanges : la production de masse, la surconsommation, l’industrie culturelle de masse, sa standardisation, la place de la femme dans la société. Hugo et Julia (collectif McClane) nous présentent leurs œuvres et leur univers artistique : beaucoup de sérigraphies en noir et blanc, utilisation d’aspects figuratifs et d’abstractions… Place, ensuite, aux créations d’images et/ou de textes sur les thèmes, fabrication des typons. Des choix sont encore à faire. Beaucoup de discussions sont nécessaires : échanges, argumentations, affirmer ses idées, écouter l’autre, faire des concessions… Au-delà de la dynamique de création, des éléments de savoir-être et de construction de soi sont mis en œuvre dans cette activité. Ensuite, place au découpage, collage… L’ambiance est bonne. Les élèves semblent motivés et intéressés…

L’idée est bien de faire un collage massif avec les affiches fabriquées portant des messages… (les lieux habituels d’affichage ne sont donc pas adaptés!). Choix des lieux et quelques consignes (respect du travail de l’équipe de ménage notamment). Démonstration technique d’un collage bien fait. Et c’est parti pour le collage !

Retours, bien entendu, d’une partie des personnels et d’élèves de l’établissement soutenant l’action (nous avons eu beaucoup de témoignages de soutien de notre action) et d’autres en totale opposition avec la démarche !… C’est bien connu du monde artistique, et les artistes du collectif McClane témoignent d’expériences du même ordre dans des communes elles-mêmes commanditaires d’actions artistiques. Ça bouscule ! Ça interroge ! Ça angoisse ! Pourtant ce ne sont que des affiches et de la colle à papier peint (pas de dégradation de matériel, donc???)

Le point est fait en fin de séance avec les élèves de la classe : place de l’artiste dans la société (représentée ici dans le lycée), explication de la démarche, les points de vigilance, la crédibilité de l’action etc..

Bilan : une belle expérience de création et d’action artistique au sein d’une communauté globalement à l’écoute et respectueuse du travail accompli…

Quelques réactions d’élèves :

« Incroyable journée, super accueil, personnes sympathiques », « On a pu mieux expérimenter nos projets et c’était sympa de rencontrer ce duo formidable. Merci ! », «  C’était cool. Nous avons appris des choses dont la thématique, pour faire de l’art »,

Encore merci à Hélène, Hugo, Julia, Ninon et Sonia pour cette intervention

Le projet « Correspondances » est mis en place par la ville de La Roche-sur-Yon. Partenariat avec l’école d’art, l’artothèque, le lycée Nature, l’atelier d’artistes McClane et le soutien du réseau art’ur (réseau d’action culturelle des établissements agricoles publics de la région pays de la Loire)

+ d’info

Vincent Lepley

Enseignant -animateur

Education Socio-Culturelle – Lycée Nature

La Roche-sur-Yon 85

mailto:vincent.lepley@educagri.fr

Site des artistes :

Le collectif McClane

AFFIRMER SA VOIX, C’EST AFFIRMER SA PLACE AU MONDE

VOIX TRACÉES

Quelle place la voix a-t-elle aujourd’hui pour les jeunes ? Quelle place donner à l’écoute, intérieure, intime, politique, sociale, amicale… Ce sont ces questions qui ont guidé le projet régional d’action culturelle du réseau art’ur invitant pour ce nouveau cycle la maison de production lyrique Angers Nantes Opéra (ANO)

Explorer la voix comme matière sonore et mode d’expression artistique… Faire se rencontrer l’univers d’artistes, celui de jeunes et celui de l’opéra grâce à des résidences au sein des lycées publics agricoles, c’est le pari relevé lors de ces 3 saisons 2019-2022. Aller plus loin et faire que ces résidences permettent, sur la durée, une expression nouvelle des lycéens, c’est l’invitation faite aux partenaires, à la communauté éducative et surtout aux jeunes.

Les chanteuses et chanteurs, créateurs et créatrices sonores, poètes électro- acoustiques, Blandine Brière, Benjamin Durand, Mathilde Clavier, Anne de Sterk, Cécile Favereau, Alain Merlet, Aude Rabillon et Laetitia Velma ont répondu à l’appel à projet mené en lien avec la DRAC Pays de la Loire dans le cadre de la convention Agriculture-Culture.

Ainsi a débuté en 2020 un cycle de 10 résidences artistiques autour du thème Voix Tracées ; aventure créative collective avec plus de 1 000 jeunes et 40 enseignants de dix lycées agricoles publics et huit artistes régionaux d’horizons divers en collaboration étroite avec des professionnels artisans du spectacle vivant par la voix, les costumes, les accessoires, les décors et les lumières, et les saisons lyriques d’Angers Nantes Opéra. Notons le récital Juste une histoire de Voix, fil rouge emblématique, créé et interprété dans chaque lycée par Marc Scoffoni, baryton en résidence à Angers Nantes Opéra accompagné à l’accordéon par Mélanie Brégant qui fit joyeusement dialoguer les cultures lyriques et les cultures actuelles.

Lors des médiations, semaines de création, rencontres, visites et répétitions, sorties au concert ou à l’opéra, il a été fait une part belle au collectif : ma voix et celle des autres, parmi et avec celle des autres, en lien avec la notion de chœur, chère à l’opéra. Ce collectif et ses voix mêlées résonneront longtemps en région, dans et hors les murs des lycées et de l’opéra, grâce aux expériences vécues lors des résidences.

Un temps de valorisation-clôture de ce projet d’action culturelle et d’éducation artistique s’est déroulé le 25 mai dernier au théâtre Graslin à Nantes en présence des jeunes, des collègues des 10 lycées, des artistes accueillis et des partenaires institutionnels, sans le soutien de qui ce projet n’aurait été possible, la Direction Régionale des Affaires Culturelles et la Région Pays de La Loire. Ce temps a été une belle occasion d’entendre les jeunes, les artistes, les collègues témoigner de la manière dont ils s’étaient emparés du thème Voix Tracées ; comment ils l’avaient décliné dans chaque lycée de manière singulière au travers de temps de pratique ou de médiation artistique… Agir en local dans une démarche et une conscience régionale.

Ce temps fut aussi l’occasion d’entendre en première mondiale l’oeuvre sonore commandée par le réseau et ANO à l’artiste sonore Aude Rabillon, trace artistique de vécus créatifs baptisée Voix Tracées.

Enfin cette valorisation-clôture s’est terminée par la présentation et la diffusion du livret Voix Tracées, édité par le réseau art’ur et Angers Nantes Opéra ; récits parcellaires des dix résidences menées dans ce projet régional d’actions culturelles de l’enseignement agricole public en Pays de la Loire.

Oui, nous croyons que l’art sert à émanciper, par sa capacité à interroger le réel de manière décalée, singulière, avec humour, jeu et parfois provocation… En cela l’art et les artistes nous aident à faire ce pas de côté, pour mieux nous permettre de comprendre le réel et d’y agir avec humanité…

Camille Rousseau – Thierry Cussonneau

ANO Réseau art’ur

Camille Rousseau Thierry Cussonneau

Responsable de l’action culturelle Enseignant – Animateur Education Socio Culturelle

Angers Nantes Opéra Animateur du réseau art’ur Pays de la Loire

Rousseau@smano.eu thierry.cussonneau@educagri.fr

Pour aller plus loin :

Réseau art’ur : wordpress VOIX TRACEES (avec des captations son ,videos…)

Angers Nantes Opéra : Lettre numérique Voix tracées

VOIX TRACEES en quelques chiffres

10 résidences d’artistes 8 artistes : chanteurs, musiciens, scénographes

Plus de 1000 jeunes lycéens,étudiants, apprentis

10 lycées agricoles publics des Pays de la Loire

40 spectacles d’opéra, visites des coulisses, rencontres d’artistes

8 valorisations dans les lycées et sur les territoires.

GlyPopPART

Exercice de style autour du Pop Art

« Attention, cet article peut contenir des traces de glyphosate ! Comment faire d’un sujet tabou une réflexion positive ? Comment traiter un produit chimique à réputation sulfureuse par le biais inattendu de l’art ? […]. Exposition détonante et étonnante. À la lettre près, elle explose et tranche dans le vif. Le tout est une question de regard ». (Extrait de l’article de Marie-Aimée Ide, revue Maine Découverte, à paraitre en juin 2021)

Du 29 mars au 19 mai 2021, à l’entrée de l’exposition « GlyPopArt » installée dans les ateliers de Machinisme du lycée, le public reçoit une boite de «Roundoprine », clin d’œil et travail graphique autour du célèbre médicament., avec à l’intérieur, la vraie/fausse notice qui présente… l’exposition. Ce projet artistique (MG1-EIE Projet Culturel), mené en lien avec le réseau art’ur, s’inscrit également dans le cadre du dispositif national EcophytoTER qui vise à accompagner la diminution de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture.

De septembre à décembre 2020, les jeunes ont réalisé un travail d’enquête et d’exposés afin de mieux appréhender, au-delà de leurs perceptions de départ, toute la complexité des enjeux et des débats : chercher à s’informer sur le glyphosate, c’est se confronter rapidement à des analyses radicalement contradictoires, aux certitudes et incertitudes profondes qui accompagnent cette transition agro-écologique et sociétale.

Petit à petit, l’art s’est immiscé dans ce parcours jusqu’à y prendre toute sa place, au travers d’une découverte et d’une initiation à l’art contemporain, principalement du mouvement Pop Art. S’arrêter, prendre de la distance… se décaler ; est-ce possible de poser un regard différent ? Laisser libre cours à son imagination, sa créativité, jouer aussi avec les questions du moment, sans forcément « prendre position », trouver un espace de liberté sur une question qui cristallise : appréhender ce que pourrait être la spécificité d’un regard artistique.

Le Pop Art a été choisi afin de proposer un support relativement accessible et qui semblait entrer en résonance, historique et culturelle, avec le phénomène du glyphosate : un certain regard sur la société industrielle, la société de consommation, des produits ou des personnages érigés en icônes, le marketing, la publicité, le cinéma, la bande dessinée, la culture de masse… Quelques clefs esthétiques ont été également proposées pour aider les élèves et préciser leur regard : couleurs vives, complémentaires, des aplats, peu de détails, des images dégradées, une absence de perspective, d’ombre, des images en série…

Utiliser les codes du Pop Art, prendre de la distance par rapport aux discours, éventuellement les détourner et s’engager dans une recherche esthétique autour d’un sujet vif et complexe : autant de défis que ces artistes « en herbe » ont dû relever : qu’ils en soient félicités !

Benoît Le Meur,

ESC Le Mans, 2021.

benoit.lemeur@educagri.fr

Auteurs : Terminales CGEA 2020-2021 ; Direction artistique : Jean-François Mollière (auteur photographe) ; Graphisme : Jérémy Florent ;

Intervenants semaine artistique : Pascal Aubin (Chef déco cinéma), Emilien Playe (étudiant Beaux-Arts) ; Autres intervenants : Eloïse Keller, cheffe de projet agro-écologie (EcophytoTER), Annick Kerrello (enseignante agronomie) ; Coordination : Benoît Le Meur : enseignant en éducation socioculturelle.

Partenaires : AgroCampus La Germinière, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, Ministère de la transition écologique et solidaire, EcophytoTER, Office Français de la Biodiversité, Bergerie Nationale, Région Pays de la Loire, Réseau Art’ur, PUBLI 24.

Fresques Végétales

Un projet de Graffiti écologique (Grass Graffiti)

Genèse du projet artistique et culturel :

L’idée était de travailler sur des Graffitis au sein du lycée en mettant en valeur différents lieux de notre établissement. Le plus facile aurait été d’utiliser les compétences d’un artiste de Street-Art. Mais, après réflexion, travailler avec des bombes aérosols n’était pas en adéquation avec ce que l’on enseigne à nos apprenants, surtout en Production Horticole ! Il fallait trouver une orientation plus écologique et, après des recherches et documentation, le Grass Graffiti s’est tout naturellement imposé… et trouve toute sa place dans un lycée agricole!!!

L’objectif principal a été d’amener les dix huit jeunes de la classe de terminale Bac Pro PH et TCV à découvrir la création en Art Contemporain en développant leur éducation artistique à travers des pratiques (création / production) et une approche esthétique (critique / appréciation)

Ce projet s’est déroulé en 2 étapes ; la première de septembre 2020 à février 2021  avec la découverte de cet Art et Essai de différentes techniques. Au programme des cours de découvertes sur les Tags et les Graffitis : Présentation / Définition / Différences… mais aussi ce qu’est l’Eco-Street Art … tout ce travail a été nourri de recherches, d’essais…

D’abord une semaine d’essais – Deux techniques retenues

Après analyse, réflexion et essai en salle, la technique de peinture végétale sur différents supports (ardoises, bois et briques) est abandonnée, car il faut attendre 2-3 semaines pour commencer à voir la mousse pousser. Le résultat est plus probant, sûr et rapide avec l’encollage de la mousse.

Puis il a fallu passer aux essais en conditions réelles, dehors, sur des murs, avec 2 types de supports, peinture et ciment brut.

Analyse / Réflexion sur les œuvres faites afin de mieux maîtriser cette technique et d’éviter de reproduire les mêmes erreurs (exposition mur, qualité colle, taille, travail sur couleur des mousses…).

Une semaine Artistique et Culturelle

Ce deuxième temps s’est déroulée du Lundi 8 mars au Vendredi 12 mars 2021, centré autour d’un travail de récolte de mousses, puis lavage et étalement de celles-ci en salle sur ½ journée.

Puis les jeunes ont peint ou encollé à partir des thèmes et dessins imaginés…

Quelques exemples

Dessin de Phoebé :

J’aime le message que renvoi ce dessin. La petite fille représente la population, surtout les nouvelles générations. Elle essaye de rattraper le ballon qui est hors de contrôle et la seringue représente l’épidémie, avec le virus Covid-19. C’est aussi une référence à « La petite fille au ballon » de Banksy ».

Dessin de Louann : J’ai choisi de faire le Cri de Munch, en version « féminine », car j’aime beaucoup cette œuvre. J’ai voulu la détourner en sachant qu’elle représente « l’homme moderne ». Aujourd’hui, les hommes aussi peuvent porter des habits dits « féminins ».

Le Métamorphe de la Forêt

« Mi-bête, mi-forêt » d’après Ronsard, le Cerf, roi de la Forêt, est considéré depuis la nuit des temps comme un esprit protecteur de la nature et de la chasse. Il a donc acquis la capacité de se camoufler et de se protéger de tout danger, notamment celui des Hommes.

Valorisation :

  • Exposition durant la JPO du Lycée et de Viniflore, salon des vins des lycées viticoles (Annulé)
  • Petit film de 5min30 présenté à la Direction, puis à l’équipe pédagogique. Il servira de support de communication externe (sur les réseaux sociaux du Lycée Facebook et Instagram) et interne (diffusé sur les écrans dans l’établissement)

+ infos

Olivier Bourreau

olivier.bourreau@educagri.fr

Enseignant -animateur ESC

LYCEE ANGERS – LE FRESNE (49)

Un choeur de femmes, projet chorégraphique

Avec les élèves de Terminale Bac Professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique du lycée Agricampus Laval

A l’origine étaient …

20 femmes, jeunes, en formation professionnelle, en construction, en devenir. Depuis leur entrée en seconde nous travaillons ensemble. Un conte audio créée de toute pièce autour de la place de la femme de la société d’abord, puis des émissions de radio sur la diversité, les différences, la tolérance. Un sujet qui leur tient à c(h)oeur, une réflexion, collective, un vécu commun, l’expérience et la maturité en plus arrivées en terminale, nous voici lancées dans un projet artistique autour de la danse.

Un projet d’abord pensé en lien avec la comédie musicale pour voir émerger les talents multiples de la classe, puis une rencontre avec la chorégraphe Paule Groleau, et des échanges avec Monia Bazzani de Mayenne Culture et le projet se peaufine, se transforme, évolue.

Pas à pas …

Après s’être nourries d’un peu de culture chorégraphique, du montage de projet, après avoir rencontré la chorégraphe au cours de séances intenses en amorce du projet pour créer une cohésion de groupe et faire mûrir la création, les élèves ont pris corps, elles ont pris confiance. Le geste, la posture, être, ne pas être bridée par le regard de l’autre, autant d’apprentissages qui font mûrir, qui déverrouillent les portes de l’intime sans être envahissant.

La première rencontre s’est déroulée dans la salle d’expression de la Maison des Lycéens. La chanson Cammina cammina de Piers Faccini, choisie par Paule, résonne, les élèves marchent, se regardent. Les rires sont difficiles à contenir, la gêne est palpable. Mais déjà la sensibilité d’une musique transpire dans les gestes.

Puis les exercices s’affinent, les consignes sonnent comme des contraintes pour expérimenter, endurer.

Au fil des séances, les corps se libèrent, les rires sont plus rares, la conscience du geste apparaît, le sérieux s’observe sur les visages, c’est de la concentration.

L’exigence devient le maître mot. L’exigence d’une chorégraphe est de parfaire, de voir une troupe se former, s’élever. C’est ce à quoi nous avons la chance de participer !

Créer c’est s’aventurer

La semaine artistique se tient début février. Le projet s’inscrit dans le dispositif régional des Actions Éducatives Ligériennes, nous avons projeté de réaliser une vidéo de ces tableaux chorégraphiques en création.

Au fil de la semaine des groupes se constituent et chacun travaille sur une idée, des propositions, des changements et adaptations à tout va. Trouver le bon geste n’est pas chose simple. Danser c’est exigeant.

Les journées sont intenses, la fatigue se fait ressentir. Avec persévérance et audace, les tableaux se dessinent.

Réaliser

Les vidéos seront tournées dans les lieux symboliques pour les élèves : le manège olympique, les écuries, un box. Une demande un peu folle de laisser les chevaux en liberté dans le manège est validée par la directrice de l’ATH (Atelier Technologique Hippique) merci Claire!, et la magie est là. 20 jeunes femmes dansent, observées par des chevaux curieux. Elles sont concentrées, appliquées, belles, unies dans un choeur de femmes.

Le bilan de ce projet mené en lien avec le réseau art’ur, révèle une grande fierté d’être parvenues à ce résultat, une fierté de voir le chemin parcouru, une fierté d’avoir travaillé ensemble, d’avoir surmonté les peurs, les difficultés, les déceptions, les échecs et de connaître la fièvre de la danse, la satisfaction de soi et des autres.

La vidéo est disponible en cliquant sur le lien suivant : https://youtu.be/z6XywSk16ag

En savoir plus :

Paule Groleau, chorégraphe de la Hop Compagnie

Partenaires et soutiens financiers :

Mayenne Culture, dispositif Danse au lycée

AEL « Les Jeunes ont du talent » Région Pays de la Loire

Lycée Agricampus Laval

+ Infos

Marie Nicolic, enseignante animatrice d’éducation socioculturelle

Lycée Agricampus Laval

marie.nicolic@educagri.fr

EXPO VISION

Projet socioculturel 2nde professionnelles AE & CEC 2019/2020 – 1ère professionnelle CGEA 2020/2021 du lycée agricole La Germinière (72)

Vendredi 16 Octobre 2020, la classe de 1ère pro CGEA a pu mettre en œuvre l’aboutissement du projet commencé en 2nde: l’expo photo Vision.

PERSPECTIVE : DONNER A VOIR SA VISION DU MONDE

Donner à voir une vision du monde, c’est au préalable nous mettre à distance de notre rapport à ce dernier en vue de le conscientiser et de le questionner. Ce monde nous parle à la fois de notre place dans un environnement à échelles multiples, à l’espace et au temps, de notre relation aux autres mais aussi à soi.

L’art est une sublimation et une revendication de cette expression de ce rapport au monde. C’est donc un medium idéal pour tenter de comprendre ce que nous sommes et ce qui nous entoure. La démarche artistique n’est en somme qu’un condensé de vie fait d’un mélange de hasard et de choix.En photographie justement, cette question de choix est primordiale et présente à chaque moment du processus de création. On choisit tout d’abord en cadrant une portion de la réalité. En cela, la photographie permet de questionner le réel et d’aborder la question de la subjectivité de toute image/vision qui n’est qu’une représentation du monde ne pouvant prendre en charge tous les aspects du réel. Mais, cette question du choix ne s’applique pas seulement lors de la prise de vue. Tout le processus photographique est empreint de cet acte : on choisit des tirages parmi des séries de photos, on choisit ensuite un espace pour donner à voir notre vision, dans cet espace on décide d’un dispositif, d’une installation, d’une exposition.

RETROSPECTIVE, DU GESTE ARTISTIQUE A L’ACTE MEDIATIQUE

Amorcé en 2019/20, dans le cadre du projet socioculturel, ce projet, qui réunissait les classes de 2nde pro AE et CEC, a eu pour premier objectif la découverte de la photographie d’art. Une première immersion a eu lieu lors de la visite d’une exposition à l’Abbaye de l’Epau en septembre 2019 afin de découvrir l’univers artistique de nombreux photographes émergents ou de renommée internationale autour du thème de la place de l’homme dans l’environnement. Les élèves ont pu découvrir aussi différentes installations d’exposition à travers un parcours commenté par les médiatrices culturelles. La visite s’est terminée par un atelier de création donnant l’occasion de se questionner sur l’acte photographique, ses codes, son langage.

Cette première approche a permis ensuite d’aborder en classe les différents critères permettant de définir les enjeux et les objectifs de la photographie en général et de la photographie d’art en particulier. La deuxième période du projet a été consacrée à l’acquisition de notions techniques et pratiques autour de la lecture et de l’analyse d’images. En outre, cette période a permis de poursuivre l’acquisition d’une culture photographique.

A partir de Janvier 2020 a commencé la mise en place du projet. Les élèves ont été amenés à se mettre en scène dans des lieux choisis pour leur force évocatrice en lien avec un sentiment. Comment s’exprimer avec l’outil photographique? Comment utiliser ce médium pour traduire en image ce ressenti ?

Des lieux ont été répertoriés tant au lycée que sur la commune… Des lieux de passage, des espaces publics, de vie et de partage, mais aussi des lieux de travail ou encore de nature. Au-delà du sentiment vécu, il s’est rapidement posé la question de ce que représentaient ces lieux, de ce qui pouvait in fine expliquer un ressenti. Des questions ont émergé qui venaient aussi interroger la place de l’humain, de ses loisirs, de ses actions, de sa cohabitation avec les autres.

Une fois le message trouvé, il a fallu expérimenter des mises en scènes et des cadrages lors des prises de vue, autant de choix langagiers propices à ne pas laisser d’ambiguïté ou alors à en créer afin de questionner le regard du futur spectateur. Pour cela, les élèves ont eu la chance de travailler sous la houlette du photographe Pascal Drouard.

Lors des séances de prises de vue in situ avec ce dernier, il a alors fallu adapter ses idées avec la réalité du terrain et la contrainte du temps imparti, faire appel à son sens de l’initiative, à la communication efficace en groupe, etc. . Ensuite a eu lieu l’editing et le choix du tirage à exposer. Un temps d’écriture a permis de joindre une matière textuelle en vue de l’élaboration des cartels accompagnant les œuvres.

Dès la rentrée, la classe de 1ère pro CGEA a eu la tâche d’organiser l’exposition des 12 œuvres créées durant l’année de 2nde. L’occasion de réfléchir et de s’essayer à la scénographie d’un espace, à son aménagement, à un accrochage, à l’accueil d’un public ; de s’exercer à la communication en créant une affiche, des articles, en assurant la promotion de l’exposition au sein du lycée comme auprès des médias. Et de comprendre qu’exposer sa vision du monde est autant un acte artistique que médiatique.

Cette ouverture ou inauguration d’exposition en comité restreint, protocole sanitaire oblige, a toutefois rencontré un certain succès tant auprès des classes, des élèves curieux, de quelques parents d’élèves et d’invités. L’exposition, visible jusqu’en décembre, sera amenée ensuite à partir en itinérance dans un premier temps à la mairie de Rouillon. Ce partenariat vise par ailleurs à tisser une collaboration durable avec la commune afin de pouvoir bénéficier d’une visibilité hors-les-murs et faire rayonner les projets socioculturels créés au lycée. D’autres lieux d’expositions sont en cours de recherche avec la possibilité d’exposer dans d’autres établissements ou plus ponctuellement dans le cadre d’événements.

Ce projet a été mené en lien avec le réseau art’ur

+ infos:

aurélie.le-heude@educagri.fr

enseignante-animatrice ESC

LEGTA LE MANS

https://epau.sarthe.fr/

http://pascaldrouard.com/fr/accueil.html

Accueil

Rieffel à l’Opéra

Répétition d’une classe du Lycée Rieffel pour le concert participatif « à boire et à manger »

Dans le cadre des concerts participatifs, proposés par Angers Nantes Opéra trois classes étaient invités à découvrir de manière active et ludique à la fois un lieu : L’Opéra où pour la grande majorité rentrait pour la première fois… Et bien sûr le chant lyrique revisitant diverses thématiques:

Fille et Garçon

A boire et à Manger

quand les animaux chantent

La crise du Covid a malheureusement stoppé l’aventure après le deuxième concert…

En amont de ces concerts participatifs Angers Nantes Opéra proposait à chaque classe une séance avec un chef de chœur . occasion pour les jeunes de découvrir ou revister deux ou trois chansons qui pourront chanter le soir du concert à l’Opéra.

Cette belle initiative d’Angers Nantes Opéra a été fortement appréciée par les jeunes et constitue une première approche vraiment pertinente du chant lyrique et de l’opéra… Premier sas avant, pour certains, d’aller l’année prochaine à la découverte d’un opéra et/ou de participer aux prochaines résidences Voix Tracées programmées en 2021 et 2022

Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur et ‘Angers Nantes Opéra a reçu le soutien de la Région Pays de La Loire

Christian Beaudrier et Thierry Cussonneau

enseignants-animateurs ESC

christian.beaudrier@educagri.fr

thierry.cussonneau@educagri.fr

Lycée agricole NTA Jules Rieffel

Nantes-Saint Herblain