EXPO VISION 

Projet socioculturel 2nde professionnelle AE & CEC 2019/2020 – 1ère professionnelle CGEA 2020/2021 du lycée agricole La Germinière (72)

Vendredi 16 Octobre 2020, la classe de 1ère pro CGEA a pu mettre en œuvre l’aboutissement du projet commencé en 2nde : l’expo photo Vision.

PERSPECTIVE : DONNER A VOIR SA VISION DU MONDE

Donner à voir une vision du monde, c’est au préalable nous mettre à distance de notre rapport à ce dernier en vue de le conscientiser et de le questionner. Ce monde nous parle à la fois de notre place dans un environnement à échelles multiples, à l’espace et au temps, de notre relation aux autres mais aussi à soi.

L’art est une sublimation et une revendication de cette expression de ce rapport au monde. C’est donc un medium idéal pour tenter de comprendre ce que nous sommes et ce qui nous entoure. La démarche artistique n’est en somme qu’un condensé de vie fait d’un mélange de hasard et de choix. En photographie justement, cette question de choix est primordiale et présente à chaque moment du processus de création. On choisit tout d’abord en cadrant une portion de la réalité. En cela, la photographie permet de questionner le réel et d’aborder la question de la subjectivité de toute image/vision, qui n’est qu’une représentation du monde ne pouvant prendre en charge tous les aspects du réel. Mais, cette question du choix ne s’applique pas seulement lors de la prise de vue. Tout le processus photographique est empreint de cet acte : on choisit des tirages parmi des séries de photos, on choisit ensuite un espace pour donner à voir notre vision, dans cet espace on décide d’un dispositif, d’une installation, d’une exposition.

RETROSPECTIVE, DU GESTE ARTISTIQUE A L’ACTE MEDIATIQUE

Amorcé en 2019/20, dans le cadre du projet socioculturel, ce projet, qui réunissait les classes de 2nde pro AE et CEC, a eu pour premier objectif la découverte de la photographie d’art. Une première immersion a eu lieu lors de la visite d’une exposition à l’Abbaye de l’Epau en septembre 2019 afin de découvrir l’univers artistique de nombreux photographes émergents ou de renommée internationale autour du thème de la place de l’homme dans l’environnement. Les élèves ont pu découvrir aussi différentes installations d’exposition à travers un parcours commenté par les médiatrices culturelles. La visite s’est terminée par un atelier de création donnant l’occasion de se questionner sur l’acte photographique, ses codes, son langage.

Cette première approche a permis ensuite d’aborder en classe les différents critères permettant de définir les enjeux et les objectifs de la photographie en général et de la photographie d’art en particulier. La deuxième période du projet a été consacrée à l’acquisition de notions techniques et pratiques autour de la lecture et de l’analyse d’images. En outre, cette période a permis de poursuivre l’acquisition d’une culture photographique.

A partir de Janvier 2020 a commencé la mise en place du projet. Les élèves ont été amenés à se mettre en scène dans des lieux choisis pour leur force évocatrice en lien avec un sentiment. Comment s’exprimer avec l’outil photographique? Comment utiliser ce médium pour traduire en image ce ressenti ?

Des lieux ont été répertoriés tant au lycée que sur la commune… Des lieux de passage, des espaces publics, de vie et de partage, mais aussi des lieux de travail ou encore de nature. Au-delà du sentiment vécu, il s’est rapidement posé la question de ce que représentaient ces lieux, de ce qui pouvait in fine expliquer un ressenti. Des questions ont émergé qui venaient aussi interroger la place de l’humain, de ses loisirs, de ses actions, de sa cohabitation avec les autres.

Une fois le message trouvé, il a fallu expérimenter des mises en scènes et des cadrages lors des prises de vue, autant de choix langagiers propices à ne pas laisser d’ambiguïté ou alors à en créer afin de questionner le regard du futur spectateur. Pour cela, les élèves ont eu la chance de travailler sous la houlette du photographe Pascal Drouard.

Lors des séances de prises de vue in situ avec ce dernier, il a alors fallu adapter ses idées avec la réalité du terrain et la contrainte du temps imparti, faire appel à son sens de l’initiative, à la communication efficace en groupe, etc… Ensuite ont eu lieu l’editing et le choix du tirage à exposer. Un temps d’écriture a permis de joindre une matière textuelle en vue de l’élaboration des cartels accompagnant les œuvres.

Dès la rentrée, la classe de 1ère pro CGEA a eu la tâche d’organiser l’exposition des 12 œuvres créées durant l’année de 2nde. L’occasion de réfléchir et de s’essayer à la scénographie d’un espace, à son aménagement, à un accrochage, à l’accueil d’un public ; de s’exercer à la communication en créant une affiche, des articles, en assurant la promotion de l’exposition au sein du lycée comme auprès des médias. Et de comprendre qu’exposer sa vision du monde est autant un acte artistique que médiatique.

Cette ouverture ou inauguration d’exposition en comité restreint, protocole sanitaire oblige, a toutefois rencontré un certain succès tant auprès des classes, des élèves curieux, de quelques parents d’élèves et d’invités. L’exposition, visible jusqu’en décembre, sera amenée ensuite à partir en itinérance dans un premier temps à la mairie de Rouillon. Ce partenariat vise par ailleurs à tisser une collaboration durable avec la commune afin de pouvoir bénéficier d’une visibilité hors-les-murs et faire rayonner les projets socioculturels créés au lycée. D’autres lieux d’expositions sont en cours de recherche avec la possibilité d’exposer dans d’autres établissements ou plus ponctuellement dans le cadre d’événements.

Ce projet a été mené en lien avec le réseau art’ur

+ infos:

aurélie.le-heude@educagri.fr

enseignante-animatrice ESC

LEGTA LE MANS

https://epau.sarthe.fr/

http://pascaldrouard.com/fr/accueil.html

Accueil

GlyPopPART

Exercice de style autour du Pop Art

« Attention, cet article peut contenir des traces de glyphosate ! Comment faire d’un sujet tabou une réflexion positive ? Comment traiter un produit chimique à réputation sulfureuse par le biais inattendu de l’art ? […]. Exposition détonante et étonnante. À la lettre près, elle explose et tranche dans le vif. Le tout est une question de regard ». (Extrait de l’article de Marie-Aimée Ide, revue Maine Découverte, à paraitre en juin 2021)

Du 29 mars au 19 mai 2021, à l’entrée de l’exposition « GlyPopArt » installée dans les ateliers de Machinisme du lycée, le public reçoit une boite de «Roundoprine », clin d’œil et travail graphique autour du célèbre médicament., avec à l’intérieur, la vraie/fausse notice qui présente… l’exposition. Ce projet artistique (MG1-EIE Projet Culturel), mené en lien avec le réseau art’ur, s’inscrit également dans le cadre du dispositif national EcophytoTER qui vise à accompagner la diminution de l’utilisation des produits phytopharmaceutiques en agriculture.

De septembre à décembre 2020, les jeunes ont réalisé un travail d’enquête et d’exposés afin de mieux appréhender, au-delà de leurs perceptions de départ, toute la complexité des enjeux et des débats : chercher à s’informer sur le glyphosate, c’est se confronter rapidement à des analyses radicalement contradictoires, aux certitudes et incertitudes profondes qui accompagnent cette transition agro-écologique et sociétale.

Petit à petit, l’art s’est immiscé dans ce parcours jusqu’à y prendre toute sa place, au travers d’une découverte et d’une initiation à l’art contemporain, principalement du mouvement Pop Art. S’arrêter, prendre de la distance… se décaler ; est-ce possible de poser un regard différent ? Laisser libre cours à son imagination, sa créativité, jouer aussi avec les questions du moment, sans forcément « prendre position », trouver un espace de liberté sur une question qui cristallise : appréhender ce que pourrait être la spécificité d’un regard artistique.

Le Pop Art a été choisi afin de proposer un support relativement accessible et qui semblait entrer en résonance, historique et culturelle, avec le phénomène du glyphosate : un certain regard sur la société industrielle, la société de consommation, des produits ou des personnages érigés en icônes, le marketing, la publicité, le cinéma, la bande dessinée, la culture de masse… Quelques clefs esthétiques ont été également proposées pour aider les élèves et préciser leur regard : couleurs vives, complémentaires, des aplats, peu de détails, des images dégradées, une absence de perspective, d’ombre, des images en série…

Utiliser les codes du Pop Art, prendre de la distance par rapport aux discours, éventuellement les détourner et s’engager dans une recherche esthétique autour d’un sujet vif et complexe : autant de défis que ces artistes « en herbe » ont dû relever : qu’ils en soient félicités !

Benoît Le Meur,

ESC Le Mans, 2021.

benoit.lemeur@educagri.fr

Auteurs : Terminales CGEA 2020-2021 ; Direction artistique : Jean-François Mollière (auteur photographe) ; Graphisme : Jérémy Florent ;

Intervenants semaine artistique : Pascal Aubin (Chef déco cinéma), Emilien Playe (étudiant Beaux-Arts) ; Autres intervenants : Eloïse Keller, cheffe de projet agro-écologie (EcophytoTER), Annick Kerrello (enseignante agronomie) ; Coordination : Benoît Le Meur : enseignant en éducation socioculturelle.

Partenaires : AgroCampus La Germinière, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, Ministère de la transition écologique et solidaire, EcophytoTER, Office Français de la Biodiversité, Bergerie Nationale, Région Pays de la Loire, Réseau Art’ur, PUBLI 24.

Haïku un jardin de caractères

Le  jardin est le thème conducteur du projet « Haïku » qui vise une initiation au graphisme et à la typographie.

 Lors d’un atelier d’écriture animé par le cercle des écritures de Nantes, les élèves des classes de Terminales Bac Pro  Aménagements et Productions horticoles ont été invités, par différentes contraintes créatives, à imaginer et partager une rencontre dans le jardin.

Inspirés par la forme brève et sobre du haïku,

Les textes produits racontent  un instant d’émotion,  ils invitent à découvrir un insecte caché sous une fleur, à  froisser une feuille de menthe pour en dégager le parfum, à guetter le signe d’un changement de saison… Partagés et lus à voix haute dans le cadre de l’atelier, ces textes seront presque tous conservés et réinvestis sous leur forme brute dans une série d’explorations graphiques.

La scénographie des textes est le cœur du projet.

Accompagnés par le duo d’artistes graphistes Antonin & Margaux, les deux  classes de Terminales vont travailler sur le choix de caractères typographiques et s’exercer à la recherche et au tracé de lettres sur plusieurs séances.

Chaque groupe doit trouver des solutions pour faire dialoguer  fond et forme. Il s’agit de concevoir et proposer une typographie expressive pour traduire l’intention du texte choisi et rendre lisible son message. Cette démarche de recherche permet de s’initier à des gestes et des outils ainsi qu’à un vocabulaire spécifique.

Ce projet s’articule également autour d’une visite au musée de l’imprimerie de Nantes. Les élèves ont assisté à la mise en fonctionnement de l’ensemble des presses du musée, observé différents procédés d’impression  et participé à un atelier de composition typographique au moyen de caractères mobiles.

Entre  ces différentes séances,  une médiation du Fond Régional d’Art Contemporain,  a aiguisé la curiosité de l’utilisation des mots dans l’art par  la présentation de supports d’expression contemporains variés, dont des livres d’artistes. 

 Inspirés par ces créations et dans la poursuite d’une réflexion sur l’utilisation de la typographie dans une démarche créative de communication, la conduite du projet s’est accompagnée d’un concours. L’ensemble des élèves et la communauté éducative du lycée ont été invités à choisir leur « Haïku préféré » en vue de la confection d’un Tee-shirt personnalisé. Ces vêtements imprimés devaient être portés à l’occasion de l’exposition des scénographies végétalisées, in situ, dans le parc du Grand Blottereau. Une occasion de finaliser le projet par un « happening » en écho à la temporalité du Haïku.

En lien avec le réseau art’ur, Avec le soutien  de la DRAAF, de la DRAC des Pays de Loire et de Amicale des anciens élèves du Grand Blottereau

Remerciements : Antonin & Margaux https://antoninplusmargaux.com/

Emilie Le Guellaut pour son intervention de médiation artistique -Le Frac des Pays de Loire. http://fracdespaysdelaloire.com/

L’équipe du Musée de l’imprimerie de Nantes http://musee-imprimerie.com/

Le réseau Canopé pour son accompagnement dans la recherche de ressources et la mise à disposition du kit Série Graphique: https://www.reseau-canope.fr/notice/serie-graphique.html

Le cercle des écritures de Nantes, https://cerclenantais.wordpress.com/

Plus d’infos : Contact – claire Pailharey –

enseignante animatrice Education SocioCulturelle-

claire.pailharey@educagri.fr

LPA du Grand Blottereau Nantes Terre Atlantique

Fresques Végétales

Un projet de Graffiti écologique (Grass Graffiti)

Genèse du projet artistique et culturel :

L’idée était de travailler sur des Graffitis au sein du lycée en mettant en valeur différents lieux de notre établissement. Le plus facile aurait été d’utiliser les compétences d’un artiste de Street-Art. Mais, après réflexion, travailler avec des bombes aérosols n’était pas en adéquation avec ce que l’on enseigne à nos apprenants, surtout en Production Horticole ! Il fallait trouver une orientation plus écologique et, après des recherches et documentation, le Grass Graffiti s’est tout naturellement imposé… et trouve toute sa place dans un lycée agricole!!!

L’objectif principal a été d’amener les dix huit jeunes de la classe de terminale Bac Pro PH et TCV à découvrir la création en Art Contemporain en développant leur éducation artistique à travers des pratiques (création / production) et une approche esthétique (critique / appréciation)

Ce projet s’est déroulé en 2 étapes ; la première de septembre 2020 à février 2021  avec la découverte de cet Art et Essai de différentes techniques. Au programme des cours de découvertes sur les Tags et les Graffitis : Présentation / Définition / Différences… mais aussi ce qu’est l’Eco-Street Art … tout ce travail a été nourri de recherches, d’essais…

D’abord une semaine d’essais – Deux techniques retenues

Après analyse, réflexion et essai en salle, la technique de peinture végétale sur différents supports (ardoises, bois et briques) est abandonnée, car il faut attendre 2-3 semaines pour commencer à voir la mousse pousser. Le résultat est plus probant, sûr et rapide avec l’encollage de la mousse.

Puis il a fallu passer aux essais en conditions réelles, dehors, sur des murs, avec 2 types de supports, peinture et ciment brut.

Analyse / Réflexion sur les œuvres faites afin de mieux maîtriser cette technique et d’éviter de reproduire les mêmes erreurs (exposition mur, qualité colle, taille, travail sur couleur des mousses…).

Une semaine Artistique et Culturelle

Ce deuxième temps s’est déroulée du Lundi 8 mars au Vendredi 12 mars 2021, centré autour d’un travail de récolte de mousses, puis lavage et étalement de celles-ci en salle sur ½ journée.

Puis les jeunes ont peint ou encollé à partir des thèmes et dessins imaginés…

Quelques exemples

Dessin de Phoebé :

J’aime le message que renvoi ce dessin. La petite fille représente la population, surtout les nouvelles générations. Elle essaye de rattraper le ballon qui est hors de contrôle et la seringue représente l’épidémie, avec le virus Covid-19. C’est aussi une référence à « La petite fille au ballon » de Banksy ».

Dessin de Louann : J’ai choisi de faire le Cri de Munch, en version « féminine », car j’aime beaucoup cette œuvre. J’ai voulu la détourner en sachant qu’elle représente « l’homme moderne ». Aujourd’hui, les hommes aussi peuvent porter des habits dits « féminins ».

Le Métamorphe de la Forêt

« Mi-bête, mi-forêt » d’après Ronsard, le Cerf, roi de la Forêt, est considéré depuis la nuit des temps comme un esprit protecteur de la nature et de la chasse. Il a donc acquis la capacité de se camoufler et de se protéger de tout danger, notamment celui des Hommes.

Valorisation :

  • Exposition durant la JPO du Lycée et de Viniflore, salon des vins des lycées viticoles (Annulé)
  • Petit film de 5min30 présenté à la Direction, puis à l’équipe pédagogique. Il servira de support de communication externe (sur les réseaux sociaux du Lycée Facebook et Instagram) et interne (diffusé sur les écrans dans l’établissement)

+ infos

Olivier Bourreau

olivier.bourreau@educagri.fr

Enseignant -animateur ESC

LYCEE ANGERS – LE FRESNE (49)

Un choeur de femmes, projet chorégraphique

Avec les élèves de Terminale Bac Professionnel Conduite et Gestion de l’Entreprise Hippique du lycée Agricampus Laval

A l’origine étaient …

20 femmes, jeunes, en formation professionnelle, en construction, en devenir. Depuis leur entrée en seconde nous travaillons ensemble. Un conte audio créée de toute pièce autour de la place de la femme de la société d’abord, puis des émissions de radio sur la diversité, les différences, la tolérance. Un sujet qui leur tient à c(h)oeur, une réflexion, collective, un vécu commun, l’expérience et la maturité en plus arrivées en terminale, nous voici lancées dans un projet artistique autour de la danse.

Un projet d’abord pensé en lien avec la comédie musicale pour voir émerger les talents multiples de la classe, puis une rencontre avec la chorégraphe Paule Groleau, et des échanges avec Monia Bazzani de Mayenne Culture et le projet se peaufine, se transforme, évolue.

Pas à pas …

Après s’être nourries d’un peu de culture chorégraphique, du montage de projet, après avoir rencontré la chorégraphe au cours de séances intenses en amorce du projet pour créer une cohésion de groupe et faire mûrir la création, les élèves ont pris corps, elles ont pris confiance. Le geste, la posture, être, ne pas être bridée par le regard de l’autre, autant d’apprentissages qui font mûrir, qui déverrouillent les portes de l’intime sans être envahissant.

La première rencontre s’est déroulée dans la salle d’expression de la Maison des Lycéens. La chanson Cammina cammina de Piers Faccini, choisie par Paule, résonne, les élèves marchent, se regardent. Les rires sont difficiles à contenir, la gêne est palpable. Mais déjà la sensibilité d’une musique transpire dans les gestes.

Puis les exercices s’affinent, les consignes sonnent comme des contraintes pour expérimenter, endurer.

Au fil des séances, les corps se libèrent, les rires sont plus rares, la conscience du geste apparaît, le sérieux s’observe sur les visages, c’est de la concentration.

L’exigence devient le maître mot. L’exigence d’une chorégraphe est de parfaire, de voir une troupe se former, s’élever. C’est ce à quoi nous avons la chance de participer !

Créer c’est s’aventurer

La semaine artistique se tient début février. Le projet s’inscrit dans le dispositif régional des Actions Éducatives Ligériennes, nous avons projeté de réaliser une vidéo de ces tableaux chorégraphiques en création.

Au fil de la semaine des groupes se constituent et chacun travaille sur une idée, des propositions, des changements et adaptations à tout va. Trouver le bon geste n’est pas chose simple. Danser c’est exigeant.

Les journées sont intenses, la fatigue se fait ressentir. Avec persévérance et audace, les tableaux se dessinent.

Réaliser

Les vidéos seront tournées dans les lieux symboliques pour les élèves : le manège olympique, les écuries, un box. Une demande un peu folle de laisser les chevaux en liberté dans le manège est validée par la directrice de l’ATH (Atelier Technologique Hippique) merci Claire!, et la magie est là. 20 jeunes femmes dansent, observées par des chevaux curieux. Elles sont concentrées, appliquées, belles, unies dans un choeur de femmes.

Le bilan de ce projet mené en lien avec le réseau art’ur, révèle une grande fierté d’être parvenues à ce résultat, une fierté de voir le chemin parcouru, une fierté d’avoir travaillé ensemble, d’avoir surmonté les peurs, les difficultés, les déceptions, les échecs et de connaître la fièvre de la danse, la satisfaction de soi et des autres.

La vidéo est disponible en cliquant sur le lien suivant : https://youtu.be/z6XywSk16ag

En savoir plus :

Paule Groleau, chorégraphe de la Hop Compagnie

Partenaires et soutiens financiers :

Mayenne Culture, dispositif Danse au lycée

AEL « Les Jeunes ont du talent » Région Pays de la Loire

Lycée Agricampus Laval

+ Infos

Marie Nicolic, enseignante animatrice d’éducation socioculturelle

Lycée Agricampus Laval

marie.nicolic@educagri.fr

EXPO VISION

Projet socioculturel 2nde professionnelles AE & CEC 2019/2020 – 1ère professionnelle CGEA 2020/2021 du lycée agricole La Germinière (72)

Vendredi 16 Octobre 2020, la classe de 1ère pro CGEA a pu mettre en œuvre l’aboutissement du projet commencé en 2nde: l’expo photo Vision.

PERSPECTIVE : DONNER A VOIR SA VISION DU MONDE

Donner à voir une vision du monde, c’est au préalable nous mettre à distance de notre rapport à ce dernier en vue de le conscientiser et de le questionner. Ce monde nous parle à la fois de notre place dans un environnement à échelles multiples, à l’espace et au temps, de notre relation aux autres mais aussi à soi.

L’art est une sublimation et une revendication de cette expression de ce rapport au monde. C’est donc un medium idéal pour tenter de comprendre ce que nous sommes et ce qui nous entoure. La démarche artistique n’est en somme qu’un condensé de vie fait d’un mélange de hasard et de choix.En photographie justement, cette question de choix est primordiale et présente à chaque moment du processus de création. On choisit tout d’abord en cadrant une portion de la réalité. En cela, la photographie permet de questionner le réel et d’aborder la question de la subjectivité de toute image/vision qui n’est qu’une représentation du monde ne pouvant prendre en charge tous les aspects du réel. Mais, cette question du choix ne s’applique pas seulement lors de la prise de vue. Tout le processus photographique est empreint de cet acte : on choisit des tirages parmi des séries de photos, on choisit ensuite un espace pour donner à voir notre vision, dans cet espace on décide d’un dispositif, d’une installation, d’une exposition.

RETROSPECTIVE, DU GESTE ARTISTIQUE A L’ACTE MEDIATIQUE

Amorcé en 2019/20, dans le cadre du projet socioculturel, ce projet, qui réunissait les classes de 2nde pro AE et CEC, a eu pour premier objectif la découverte de la photographie d’art. Une première immersion a eu lieu lors de la visite d’une exposition à l’Abbaye de l’Epau en septembre 2019 afin de découvrir l’univers artistique de nombreux photographes émergents ou de renommée internationale autour du thème de la place de l’homme dans l’environnement. Les élèves ont pu découvrir aussi différentes installations d’exposition à travers un parcours commenté par les médiatrices culturelles. La visite s’est terminée par un atelier de création donnant l’occasion de se questionner sur l’acte photographique, ses codes, son langage.

Cette première approche a permis ensuite d’aborder en classe les différents critères permettant de définir les enjeux et les objectifs de la photographie en général et de la photographie d’art en particulier. La deuxième période du projet a été consacrée à l’acquisition de notions techniques et pratiques autour de la lecture et de l’analyse d’images. En outre, cette période a permis de poursuivre l’acquisition d’une culture photographique.

A partir de Janvier 2020 a commencé la mise en place du projet. Les élèves ont été amenés à se mettre en scène dans des lieux choisis pour leur force évocatrice en lien avec un sentiment. Comment s’exprimer avec l’outil photographique? Comment utiliser ce médium pour traduire en image ce ressenti ?

Des lieux ont été répertoriés tant au lycée que sur la commune… Des lieux de passage, des espaces publics, de vie et de partage, mais aussi des lieux de travail ou encore de nature. Au-delà du sentiment vécu, il s’est rapidement posé la question de ce que représentaient ces lieux, de ce qui pouvait in fine expliquer un ressenti. Des questions ont émergé qui venaient aussi interroger la place de l’humain, de ses loisirs, de ses actions, de sa cohabitation avec les autres.

Une fois le message trouvé, il a fallu expérimenter des mises en scènes et des cadrages lors des prises de vue, autant de choix langagiers propices à ne pas laisser d’ambiguïté ou alors à en créer afin de questionner le regard du futur spectateur. Pour cela, les élèves ont eu la chance de travailler sous la houlette du photographe Pascal Drouard.

Lors des séances de prises de vue in situ avec ce dernier, il a alors fallu adapter ses idées avec la réalité du terrain et la contrainte du temps imparti, faire appel à son sens de l’initiative, à la communication efficace en groupe, etc. . Ensuite a eu lieu l’editing et le choix du tirage à exposer. Un temps d’écriture a permis de joindre une matière textuelle en vue de l’élaboration des cartels accompagnant les œuvres.

Dès la rentrée, la classe de 1ère pro CGEA a eu la tâche d’organiser l’exposition des 12 œuvres créées durant l’année de 2nde. L’occasion de réfléchir et de s’essayer à la scénographie d’un espace, à son aménagement, à un accrochage, à l’accueil d’un public ; de s’exercer à la communication en créant une affiche, des articles, en assurant la promotion de l’exposition au sein du lycée comme auprès des médias. Et de comprendre qu’exposer sa vision du monde est autant un acte artistique que médiatique.

Cette ouverture ou inauguration d’exposition en comité restreint, protocole sanitaire oblige, a toutefois rencontré un certain succès tant auprès des classes, des élèves curieux, de quelques parents d’élèves et d’invités. L’exposition, visible jusqu’en décembre, sera amenée ensuite à partir en itinérance dans un premier temps à la mairie de Rouillon. Ce partenariat vise par ailleurs à tisser une collaboration durable avec la commune afin de pouvoir bénéficier d’une visibilité hors-les-murs et faire rayonner les projets socioculturels créés au lycée. D’autres lieux d’expositions sont en cours de recherche avec la possibilité d’exposer dans d’autres établissements ou plus ponctuellement dans le cadre d’événements.

Ce projet a été mené en lien avec le réseau art’ur

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enseignante-animatrice ESC

LEGTA LE MANS

https://epau.sarthe.fr/

http://pascaldrouard.com/fr/accueil.html

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L’art de la créativité : le film suédé

Comment d’une inscription au dispositif Lycée et apprentis au cinéma en Pays de la Loire (LAC) découle une histoire pleine d’opportunités, de rencontres et de créativité ?

Après plusieurs années sans participer au dispositif LAC proposé par l’association Premiers Plans, le lycée Edgard Pisani – sous l’impulsion de Virginie Jadeau, enseignante d’éducation socioculturelle – se replonge dans l’univers du cinéma avec deux classes dont les 2ndes aménagements paysagers et vitivinicoles. Ces derniers sont concernés par projet booktrailer (https://www.docpourdocs.fr/spip.php?article533) en lien avec les sélections du Prix des Incorruptibles (https://www.lesincos.com/) et mettront donc à profit leurs talents de cinéastes dans l’année.

Une proposition anodine…

LAC est également force de proposition d’ateliers pédagogiques, à destination de différents publics scolaires, entièrement financés par le dispositif. Fin 2019, relance du réseau art’ur à qui serait intéressé par 4h d’atelier « films suédés » ; la classe concernée par les sorties au cinéma déjà engagée sur le projet booktrailer ne peut y répondre en terme de planning.
Forcément bénéfique pour les élèves, le projet films suédés est « transféré » à la classe de 3ème prépa pro.

L’objectif principal est de réaliser le suédage d’une scène de film.

Le suédage est le remake d’un film réalisé dans des conditions artisanales voire rudimentaires, avec des acteurs qui en rejouent les scènes plus ou moins fidèlement, parfois seulement de mémoire.

Wikipédia

Le film a l’origine de ce procédé est Be kind rewind (2008) de Michel Gondry, bien sûr programmé à la sélection LAC 2019-2020.
Synopsis : Un homme dont le cerveau devient magnétique efface involontairement toutes les cassettes du vidéoclub dans lequel l’un de ses amis travaille. Afin de satisfaire la demande de la plus fidèle cliente du vidéoclub, une femme démente, les deux hommes décident de réaliser les remakes des films effacés parmi lesquels « SOS Fantômes », « Le Roi Lion » et « Robocop ».

Outre l’objectif final, les buts sont de comprendre la création filmographique – du storyboard à la production – avec l’exemple d’une scène de film connu, ici, « Les tontons flingueurs »

Future scène suédée par les élèves

… devient une proposition surprenante !

Une ou deux semaines avant le 1er atelier prévu pour fin janvier, un mail particulier attendait parmi une dizaine d’autre dans la boite éducagri.
Son émetteur, Émile Rabaté, assistant-réalisateur de Julie Bertuccelli (réalisatrice entre autre de « la cour de Babel« ), expose et propose un projet passionnant : pour les 30 ans du CNC (Centre National du Cinéma), ce dernier, afin de valoriser ses actions pédagogiques, a commandé un court-métrage documentaire relatant différents ateliers qu’il finance.
Julie Bertuccelli et Émile Rabaté souhaitent venir filmer les 3ème prépa pro pendant l’intervention de Cécile Guichard.

Opportunité inouïe et unique pour nos collégiens de voir et de vivre une véritable expérience cinématographique avec une équipe professionnelle !

Une proposition qui prend vie

Après d’âpres négociations et discussions autour de l’organisation du projet – date, 2h d’atelier en plus ainsi qu’une copie du film documentaire pour l’établissement – le binôme de tournage est accueilli, fin février, dans la classe des 3ème pour des échanges pendant 1h, entre questionnement et étonnement face à des professionnels de l’industrie cinématographique. Autour de sujets aussi divers que les métiers du cinéma, le budget et le temps de création d’un film, le déroulement du tournage qui allait suivre mais également le fonctionnement du matériel, les élèves se préparaient intérieurement avant de se lancer dans la réalisation de la scène suédée.

Au foyer de l’établissement les élèves sont séparés en 3 pôles :

  • acteurs : mis en place de la scène de tournage, apprentissage des textes et des postures, recherche d’accessoires
  • tournage : préparation des scènes, des angles de prise de vue, timing des scènes, prise vidéo et son.
  • montage : montage vidéo des scènes filmées, création de générique, incrustation de musique.

Les élèves investis dans leurs rôles respectifs, ont utilisé leur propre matériel pour filmer les scènes : leur smartphone. Cela leur a donné la possibilité de pouvoir continuer d’explorer, en dehors de l’atelier, la création vidéo. Toute l’intervention a été suivie, filmée et enregistrée par Julie Bertuccelli à la caméra et Émile Rabat à la prise son.

Une fin encore indéfinie

Le montage n’ayant pu être entièrement réalisé au cours des 3h d’atelier, les rushes restant devaient être envoyer à Cécile Guichard pour qu’elle le finalise.
Le contexte sanitaire de ces derniers mois n’a pas permis la production de la scène suédée et la perte de données d’un des téléphones servant au tournage entérine entièrement la possibilité de la voir éclore un jour.
Le film documentaire n’a pas encore été envoyé à l’EPL Edgard Pisani mais le sera prochainement.
Quoi qu’il en soit, les élèves sont repartis des images et des mots plein la tête, avec un seul centre de discussion à la sortie : ce qu’ils avaient fait, créé, imaginé en étant actifs dans un atelier pédagogique tout en étant acteurs d’un film documentaire professionnel.

Ce atelier mené en lien avec le réseau art’ur a reçu l’appui du réseau Lycéens au Cinéma.

Ludovic Waszak
Enseignant Éducation socioculturelle

ludovic.waszak@educagri.fr

Rieffel à l’Opéra

Répétition d’une classe du Lycée Rieffel pour le concert participatif « à boire et à manger »

Dans le cadre des concerts participatifs, proposés par Angers Nantes Opéra trois classes étaient invités à découvrir de manière active et ludique à la fois un lieu : L’Opéra où pour la grande majorité rentrait pour la première fois… Et bien sûr le chant lyrique revisitant diverses thématiques:

Fille et Garçon

A boire et à Manger

quand les animaux chantent

La crise du Covid a malheureusement stoppé l’aventure après le deuxième concert…

En amont de ces concerts participatifs Angers Nantes Opéra proposait à chaque classe une séance avec un chef de chœur . occasion pour les jeunes de découvrir ou revister deux ou trois chansons qui pourront chanter le soir du concert à l’Opéra.

Cette belle initiative d’Angers Nantes Opéra a été fortement appréciée par les jeunes et constitue une première approche vraiment pertinente du chant lyrique et de l’opéra… Premier sas avant, pour certains, d’aller l’année prochaine à la découverte d’un opéra et/ou de participer aux prochaines résidences Voix Tracées programmées en 2021 et 2022

Ce projet mené en lien avec le réseau art’ur et ‘Angers Nantes Opéra a reçu le soutien de la Région Pays de La Loire

Christian Beaudrier et Thierry Cussonneau

enseignants-animateurs ESC

christian.beaudrier@educagri.fr

thierry.cussonneau@educagri.fr

Lycée agricole NTA Jules Rieffel

Nantes-Saint Herblain

Une Chorale à Pisani, c’est désuet à souhait !

Une chorale… c’est bien désuet.

C’est bien raccord avec Edgard Pisani.

C’est très 60’s !!

Et bien à Pisani nous avons fait ce pari. Une chorale EPL, un moment autour du chant pour tous, par tous, des grands et des ‘’petits’’, des encadrants et des encadrés…

Alors le mardi de 18h à 19h on s’est retrouvé au foyer pour chanter. Un beau pari pour moi aussi, ça a été un beau challenge : c’est du boulot de faire cheffe de chœur !

Il nous fallait un répertoire, des exercices d’échauffement, du rythme,…

Mais surtout il fallait des choristes… Et bien pari réussi : des adultes du lycée, du CFA, du CFPPA, des jeunes lycéens et apprentis. Et tout ce monde-là avec de la bonne humeur, la volonté de se réunir chaque semaine afin de chanter ensemble !

Ce sont ces deux éléments qui ont été le secret de ce groupe.

Chanter, donner de la voix, utiliser sa colonne d’air, mobiliser sa mémoire pour les textes, c’est un grand moment de plénitude individuelle, c’est du bien-être !

Et faire cela ensemble, c’est un plaisir supplémentaire : faire attention à l’autre, se caler rythmiquement, être à l’écoute du chef et des copains…

Chaque répétition était un vrai moment de partage, de construction artistique, d’émotion.

Des morceaux en tutti pour l’instant, mais nous avons aussi réussi à installer quelques morceaux avec des ostinato ; l’exigence a aussi été un moteur.

Une première prestation lors de la fête de Noël a couronné notre plaisir : de chanter, mais aussi de faire chanter tous les présents.

Nous avions une autre occasion de nous produire cette année, le vernissage du festival ‘’A travers l’écran’’, organisé par le centre social avec et pour tous les établissements scolaires de la commune… Malheureusement le COVID nous en a empêché. Là aussi ce sont les choristes qui ont proposé le répertoire. La thématique cette année étant l’acceptation de la différence, nous préparions ‘’Arnold et Willy’’, ‘’We are the world’’, ‘’Toi+moi’’… La cheffe ayant tenté de préparer des arrangements des plus confortables… Nous étions tous très indulgents les uns avec les autres !!!

Au demeurant, cela a été une vrai expérience de partage autour du chant choral, un réel moment musical avec de vraies émotions.

Nous allons poursuivre cet atelier inscrit dans l’ALESA en essayant de recruter de nouveaux choristes parmi les élèves, les apprentis et les encadrants !

Virginie Jadeau

Professeur ESC Montreuil-Bellay

virginie.jadeau@educagri.fr

Ce projet a été mené en lien avec le réseau art’ur

ALESA : Et la fête de fin d’année en 2020 ??? Comme pour tout, en Visio !

Disco zoom à Pisani !

Au LPA Edgard Pisani de Montreuil-Bellay, le bureau de l’ALESA avait prévu la soirée de fin d’année pour le 26 mai… dernière semaine où toutes les classes seraient présentes. Un mardi ? Pour que les 3èmes, les apprentis puissent aussi participer !

Le 16 mars, le confinement commençait, l’ALESA était mise en sommeil… le 28 avril, David, le président-adjoint, créait un groupe Whatsapp avec les numéros des membres du bureau et ceux des 2 profs d’ESC … Premier message : ‘’j’ai une idée !’’. Alors, première réunion des membres actifs par zoom et un mois pour préparer la soirée à travers cet outil !

Les mêmes discussions ont eu lieu. Comment annoncer ? Imposer un thème ? Les horaires ? Comment ambiancer à fond ??? … Mais aussi de nouvelles et enrichissantes questions ! Comment limiter les entrées pour n’accepter que les apprenants et personnels de l’EPL ? Quelles règles suivre sur les consommations puisque à la maison ? Quelle est la part de responsabilité de l’association et de l’EPL dans ces moments ?

Techniquement, un abonnement payant de zoom a été acheté afin de pouvoir être plusieurs co-animateurs (faire entrer les participants de la salle d’attente, réalisateurs pour mettre à l’honneur certains participants plus imaginatifs dans leurs salons,…).

Sur le reste, nous avons répondu un peu comme nous pouvions à ces questions, n’ayant eu aucune réponse de la part de l’inspection d’ESC à nos sollicitations. La direction de l’EPL a accepté de suivre la démarche innovante de l’asso et un courrier cosigné par la proviseure et la présidente a prévenu les familles de la tenue de cette soirée et des règles à suivre (tenue correcte, pas de consommation d’alcool…).

Une fois calée, l’originalité de cette démarche a sauté aux yeux du Bureau. Il a été question alors de médiatiser notre disco zoom ! Presse locale papier, TF1 a même été proposé ! Notre rôle de modérateur a ici pris tout son sens. Les médias audiovisuels peuvent avoir des objectifs bien éloignés des nôtres. France 3 a répondu tout de même à l’appel, mais le jour même ! Nous avons eu un très bel article dans le Courrier de l’Ouest, avec une vraie démarche de journaliste. La correspondante locale a assisté à une réunion préparatoire en zoom, puis est venue à la soirée ! Quand à France 3, ils ont récupéré très vite des images que nous leur avons fournies et ils ont eu un seul contact téléphonique le soir même avec l’enseignante. Résultat, les élèves se sont senti floués par le très court sujet sur France 3 avec un commentaire pas piqué des vers à la papa sur la consommation d’alcool possible dans de tels conditions ! Une vraie leçon sur le travail journalistique !

Au final, une soirée vraiment réussie au regard du nombre de participants, entre 100 et 150 en tout, et des élèves heureux de se voir : même par ce biais là, c’était mieux que rien ! C’était aussi l’occasion de venir faire un tour, puis de repartir, de nombreux enseignants étaient là aussi parce que ‘’pratique’’ !

Si nous devons faire un bilan de ce moment si particulier, ça a été l’occasion de maintenir le lien entre les membres actifs de l’ALESA. Nous avons poursuivi nos réunion hebdomadaires zoom après la soirée… afin de préparer celle de la rentrée ! En prévoyant des scenarios selon des règles sanitaires incertaines… dans le foyer comme d’habitude ou en extérieur façon festival ( plateau remorque de l’exploit’ pour le DJ, prévenir les voisins…).

En tant que professeur d’ESC membre du réseau art’ur , je savais que notre bureau était dynamique et inventif, cela s’est confirmé et les conditions particulières n’ont fait que souligner cet élément très important que peut être tout le plaisir d’être et de faire ensemble pour les autres. L’altruisme n’a pas disparu, cela reste une valeur cardinale de nos associations et des actions de celles-ci.

Virginie Jadeau

Enseignante ESC

Lycée Edgar Pisani

virginie.jadeau@educagri.fr

Ce projet a été mené en lien avec le réseau art’ur